Les
relations diplomatiques ont été considérablement réduites durant les
années 80. Mis au banc des accusés par les pays occidentaux peu de temps
après la révolution islamique, l’Iran s’est également vu abandonné
par les Etats arabes de la région (excepté la Syrie), ralliés à la
cause irakienne. Les bouleversements intervenus dans la région au cours
des années 90 (chute du bloc communiste, guerre du Golfe, prise de
pouvoir des talibans en Afghanistan) et l’assouplissement du régime
islamique ont permis d’éclaircir le paysage diplomatique.
Mais si les liens avec l’Europe et les pays arabes voisins se détendent
peu à peu, ceux avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni restent
conflictuels et ambigus. En dépit de voix grandissantes (notamment dans
le milieu des affaires) réclamant la levée des sanctions commerciales américaines
à l’encontre de l’Iran, l’administration américaine ne semble pas
pressée de clarifier sa position.
L’Iran est membre d’un certain nombre d’organismes internationaux
(ONU, Unesco, FMI, Unicef, OMS, OIT, UIT, BIRD) auxquels elle participe
à des degrés divers et a demandé à bénéficier du statut
d’observateur au sein de l’OMC. L’Iran fait également partie de
l’ECO (anciennement CENTO), une organisation économique régionale dont
l’objectif est de libéraliser les échanges avec la Turquie, le
Pakistan, l’Afghanistan et les pays d’Asie centrale.
Enfin, le pays adhère à l’Organisation de la Conférence islamique.
Langues, Éducation,
Santé
|
Construite
autour d’une culture littéraire, orale et artistique
traditionnelle, l’iraniyat, l’unité nationale masque une grande
diversité ethnique et religieuse. La culture persane a en effet
tenu un rôle civilisateur majeur dans la région, sachant assimiler
les envahisseurs et leurs influences. La langue persane, qui a joué
au Moyen-Orient le même rôle que le grec en Occident, est
aujourd’hui parlée par la majorité des Iraniens. Néanmoins,
l’arabe, le kurde, le turc ou encore l’azeri sont encore parlés
dans certaines régions. Bien que l’Islam chiite soit prédominant,
les autres religions sont tolérées, la Constitution de 1979 protégeant
la liberté de culte.
Le système éducatif, ouvert à tous depuis la campagne de
modernisation menée dans les années 60, a été adapté aux
principes islamiques après 1979. L’enseignement primaire est
performant, comme l’indique le taux d’alphabétisation masculine
estimé à presque 80 % en 1996. L’accès aux études secondaires
tend en outre à se généraliser, le taux de scolarisation s’élevant
à 69 % par classe d’âge.
La volonté d’offrir un enseignement universitaire au plus grand
nombre semble en revanche avoir quelque peu porté préjudice à sa
qualité.
Face à la détérioration du système de santé, après plusieurs
années de guerre contre l’Irak, les autorités mènent une
politique de réhabilitation. Bien que le nombre de médecins soit
encore insuffisant, environ 88 % de la population ont accès aux
services de santé et l’espérance de vie est passée de 49 ans en
1960 à 69 ans en 1996. En outre, 90 % des Iraniens disposent
d’eau potable et 81 % d’installations sanitaires.
En dépit d’un niveau de développement social relativement
satisfaisant, le taux de fécondité reste élevé, estimé à un
peu moins de cinq naissances pour une femme en 1996. Les jeunes sont
de fait très nombreux, le pourcentage des moins de 15 ans s’élevant
à 44 % de la population.
Quelques Notions sur le calendrier
Iranien
Il
s’agit d’un calendrier solaire. L’année débute par le jour
de l’équinoxe du printemps, à savoir le 21 mars. l'ère des rois
iranien ayant commencé en 554 avant J.C. , les iraniens sont
actuellement en l'an 2554. Mais ce calendrier a été supprimé avec
la révolution islamique. Désormais on considère que l’ère
iranienne a commencé en 622 après J.C. (date de départ du
prophète Mahomet de la Mecque), les Iraniens sont actuellement en
1378, ce qui correspond à la période : 21 mars 1999 - 20 mars 2000.
HYDROCARBURES
|
Les
hydrocarbures sont placés sous la tutelle du ministère du Pétrole
qui supervise l’exploitation du pétrole et du gaz ainsi que
le raffinage et la pétrochimie. La participation de l’Etat
dans ce secteur d’activité se fait par le biais de sociétés
holdings :<?XML:NAMESPACE PREFIX = O />
-
la National Iranian Oil Company (NIOC),
-
la National Iranian Gaz Company (NIGC),
-
la National Iranian Refining and Distribution Company (NIRDC),
-
la National Petrochemical Company (NPC).
Pétrole et gaz
Les réserves de pétrole sont estimées à environ 90 Mds de
barils, ce qui place l’Iran au 3e rang mondial. La
production moyenne au cours des années 90 a été de 3,6 Mns
de barils par jour, bien inférieure aux 5 Mns de b/j de la décennie
70. Dix années de guerre contre l’Irak ont considérablement
affaibli la capacité de production qui, bien qu’en partie
restaurée depuis 1988, reste insuffisante en raison
d’infrastructures pétrolières vétustes. La production de
pétrole, pour deux tiers environ de l’Iranian Heavy, est
essentiellement réalisée onshore (gisements terrestres par
opposition aux gisements sous-marins, dits offshore).
En plus d’être la principale source de devises, les
exportations de pétrole permettent d’obtenir en échange
des préfinancements sur les investissements pétroliers et
d’assurer une partie du remboursement de la dette externe.
Le continent asiatique, plus particulièrement le Japon et la
Corée, est le principal destinataire du brut iranien.
Avec des réserves évaluées à 40 000 Mds de m3, l’Iran
dispose du quart des réserves mondiales de gaz et se place au
2e rang derrière la Russie. Le gisement le plus prometteur
d’Iran est celui de South Pars (9 100 Mds de m3), à cheval
sur la frontière maritime avec le Quatar. La production
annuelle de gaz est actuellement d’environ 85 Mds de m3, ce
qui suffit tout juste à satisfaire la consommation intérieure.
De fait, les exportations de gaz restent marginales, en dépit
du considérable potentiel.
Le gouvernement s’est lancé dans une vaste politique de réhabilitation
et de développement du complexe industriel énergétique afin
d’accroître la production et les exportations de pétrole
et de gaz. Côté pétrole, l’accent est mis sur la nécessité
d’augmenter la production offshore pour compenser le
vieillissement des exploitations onshore. Ceci suppose
d’importants investissements sur les sites existants ainsi
qu’une intensification de l’activité d’exploration de
nouveaux gisements. Le gouvernement souhaite également
promouvoir l’emploi du gaz et, ainsi, substituer cette
source d’énergie au pétrole dont la consommation intérieure
augmente rapidement. Côté gaz, beaucoup reste à faire et
les investissements nécessaires sont colossaux.
En raison des contraintes de financement pesant sur l’Iran,
la NIOC cherche à promouvoir les projets d’investissements
pétroliers et gaziers auprès d’investisseurs étrangers en
proposant des plans contre achat (buy-back). Il s’agit
de contrats de service négociés par la NIOC avec une (ou
plusieurs) entreprise(s) étrangère(s) en vue d’assurer
l’exploration de nouveaux gisements et les investissements
de développement. L’exploitation reste entièrement sous
contrôle de l’Etat. Les contre-achats iraniens sont d’une
durée relativement courte (3 à 5 ans) et rémunérés à
taux fixe (jusqu’à présent entre 16 et 18 %). Depuis 1995,
date du premier partenariat avec Total pour développer le
gisement pétrolier de Sirri, la NIOC a proposé 40 projets
dont 17 d’exploration, 15 onshore et 8 offshore.
Si les contre-achats n’ont pas rencontré, les premières
années, le succès escompté en raison d’un environnement
des affaires peu favorable, des sanctions américaines à
l’encontre des multinationales investissant en Iran et, plus
récemment, de la faiblesse des cours du pétrole, il semble
que la stratégie adoptée par la NIOC commence à porter ses
fruits. La production du site de Sirri a débuté en 1999 et
le projet gazier de South Pars, attribué à Total, Gazprom et
Petronas en 1997, suit son cours. Après 2 ans de négociations,
Elf (60 %), en partenariat avec Agip (40 %), a signé le 1er
mars 1999 un accord de développement du gisement offshore de
Doroud afin de porter la capacité de production du site de
145 000 b/j actuellement à 220 000 b/j. Passé pour une durée
de 49 mois, ce contrat consacre par ailleurs le retour d’Elf
en Iran qui, après avoir été un des principaux acteurs du développement
du secteur énergétique dans les années 60 et 70, s’était
retiré après la Révolution.
Industrie
pétrochimique
A l’instar de l’ensemble de l’industrie, le secteur pétrochimique
a souffert des années de guerre contre l’Irak. Bien que la
capacité de production ait plus que doublé depuis le début
de la décennie (elle est passée de 5,4 Mns de tonnes en 1989
à 13,4 Mns en 1998), l’activité pétrochimique reste
contrainte par l’insuffisance des investissements et
l’ancienneté des installations. De fait, une large part de
la production, estimée à 11,8 Mns de tonnes en 1999 (contre
3 Mns en 1989), est destinée au marché intérieur, tandis
que celle réservée aux exportations (malgré tout non négligeables,
puisqu’elles ont représenté environ 1/5e des revenus des
exportations non pétrolières en 1998-99) pourrait être
nettement supérieure, compte tenu du potentiel.
La politique du gouvernement dans le domaine de la pétrochimie
s’articule autour d’un objectif : faire de l’Iran une
grande puissance pétrochimique régionale afin d’exporter
massivement, diversifier les sources de recettes en devises étrangères
et sortir, tout au moins partiellement, le pays de sa dépendance
du secteur des hydrocarbures. Le Plan de développement stratégique,
couvrant la période 1997-2013, prévoit un montant
d’investissements de USD 20 Mds, dont un peu plus de la
moitié est attendue en investissements étrangers.
Afin de stimuler ces derniers, le gouvernement a assoupli sa législation
dans le secteur, autorisant une plus grande participation des
entreprises étrangères dans le capital des projets financés.
A terme, et dans la mesure où le Plan aura été
rigoureusement suivi, la capacité de production pétrochimique
sera de 21 Mns de tonnes. Les productions de méthanol et d’éthylène
seront les principales bénéficiaires de ce plan. La
croissance de la production devrait être régulière et
stable d’ici 2013 et la mise en route de l’unité de méthanol
d’Attraj Island, en début d’année 1999, et de l’unité
de p-xylène de Bandar Imam, prévue pour septembre, devrait déjà
garantir celle de l’année fiscale 1999-2000.
Agriculture
|
Vaste
plateau de 1 648 195 km2, l’Iran offre des conditions
climatiques et une topographie relativement hétérogènes.
Bien qu’une large partie des sols soit aride ou
incultivable (seul un tiers du pays est cultivable), la
diversité géographique autorise la culture de denrées
relativement variées. Les provinces de la mer Caspienne
jouissent d’un climat subtropical permettant
pratiquement toutes les cultures : blé, riz, soja,
tournesol, thé, coton, légumes, fruits, agrumes
Celle des fruits est généralisée à tout le pays :
raisin, pommes, pêches, cerises, fraises, melons, kiwis
et agrumes.
Les principales récoltes sont les céréales : blé,
orge et riz, qui représentaient respectivement 11,2,
2,9 et 2,3 Mns de tonnes en 1995-96. La production reste
cependant insuffisante pour satisfaire les besoins de la
population et l’Iran est l’un des principaux
importateurs mondiaux de blé et d’orge. Avec plus de
6 Mns de tonnes de blé et environ 1 Mn de tonnes
d’orge importés en 1997-98, le pays a décroché la
première place mondiale devant l’Egypte et le Japon.
L’élevage représente environ un quart de la valeur
ajoutée agricole.
La pêche, enfin, offre des opportunités largement
sous-exploitées, excepté le caviar qui fait de l’Iran
l’un des grands fournisseurs mondiaux et constitue une
source de devises non négligeable.
Si le secteur agricole représente en moyenne 20 % du
PIB et procure plus de devises étrangères que
l’industrie (pétrole excepté), il souffre cependant
d’un faible niveau de rendement. L’agriculture, qui
emploie environ 25 % des actifs du pays, repose en effet
largement sur des exploitations familiales dont la
superficie moyenne ne dépasse pas 11 ha. De fait, le
gouvernement apporte sa plus grande attention au secteur
et mène une politique active, visant à accroître la
productivité, atteindre l’autosuffisance alimentaire
et augmenter la part de la production exportée. Il
s’attache également à limiter l’exode rural, alors
que la population rurale s’élève encore
à plus de 35 % de la population totale.
|
Mines
et Métaux
|
La
richesse du sous-sol (plus de 40 métaux et minéraux
divers) permet de développer une activité minière
assez importante. Les principales productions sont le
cuivre (2es réserves du monde), le plomb, le zinc, le
fer et la bauxite. Plus de 2 600 mines sont en
production, employant 50 000 personnes. il existe aussi
des mines d'Uranium.
Autres Industries
|
Commencée
au début des années 60 dans le but de
diversifier l’économie et de substituer une
production nationale aux importations,
l’industrialisation du pays s’est orientée
dans un premier temps vers l’industrie lourde
(acier, aluminium, machines-outils, automobile, pétrochimie.),
avant de s’étendre à d’autres secteurs (agroalimentaire,
BTP, textile, bois).
En termes d’emploi, c’est l’industrie mécanique
qui est la plus importante, suivie par le textile
et l’agroalimentaire. Autour de Téhéran sont
concentrés 49,7 % des usines.
L’industrie automobile représente environ 2 %
du PIB et 3 % de la valeur ajoutée de
l’industrie. Elle est une des principales
sources de revenus du gouvernement au travers de
multiples taxations. La plupart des modèles
fabriqués actuellement (voitures de tourisme,
tout terrain, minibus, bus et poids lourds) le
sont sous licence (Peugeot, Mercedes, Kia, Nissan,
Mazda). Les véhicules sont importés en pièces détachées
puis assemblés sur place. La part d’intégration
locale est de plus en plus importante, le but étant,
à terme, la fabrication locale complète des modèles.
La production a augmenté en moyenne de 33 % par
an au cours du premier plan et des premières années
du deuxième.
En dépit des niveaux de productivité et de
qualification de la main-d’oeuvre relativement
satisfaisants, le cadre légal et les lourdeurs
administratives ralentissent actuellement le développement
plus poussé du secteur.
L’industrie du BTP a connu une explosion au début
des années 90. La détérioration des
infrastructures et la diminution du parc
immobilier ont en effet créé d’énormes
besoins après la guerre contre l’Irak. La
totalité des constructions (y compris les grands
travaux publics) est assurée par des entreprises
locales. En outre, les autorités ont saisi
l’occasion pour développer l’industrie du
ciment. L’objectif est d’atteindre une
production de 30 Millions de tonnes, à
l’horizon 2000-01, ce qui laisserait une capacité
d’exportation non négligeable.
|
Transports
et Télécommunications
|
Les
ports et le transport maritime des marchandises
sont gérés par la Ports and Shipping
Organisation (PSO), affiliée au ministère des
Routes et des Transports. Les 5 principaux ports
sont : Bandar Abbas (capacité de 170 000 tonnes),
Khorramchahr, Bouchehr, Bandar Lengeh et Chahbahar.
Ils disposent d’infrastructures relativement
modernes.
L’Iran possède 2 grandes compagnies aériennes,
Iran Air, qui assure les vols internationaux, et
Iran Asseman, plus tournée vers les vols régionaux.
Téhéran, Bandar Abbas et Abadan sont les 3 plus
importants aéroports à vocation internationale.
Le transport routier international, largement
utilisé pour les échanges de marchandises avec
les pays frontaliers, est assuré par environ 75
sociétés dont 15 appartiennent à l’Etat.
Le réseau routier, 80 000 km asphaltés et 45 000
km de pistes selon les estimations 1993-94 du
ministère des Routes, reste cependant insuffisant
et parfois inadapté.
Le transport ferroviaire relève des compétences
de l’Islamic Republic of Iran Railway. Le réseau
national s’étend sur environ 8 000 km et l’Iran
est relié par rail à la Turquie, l’Azerbaïdjan,
le Pakistan et le Turkménistan.
Les télécommunications, gérées par la
Telecommunication Company of Iran, sont de plus en
plus efficaces, le gouvernement en faisant une
priorité. Avec 7 Millions de lignes en 1995, le
pays dispose du plus important réseau du
Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, après la
Turquie.
Les Banques
|
Les
banques iraniennes ont été nationalisées
en 1979 avec pour principal motif le contrôle
de la distribution des crédits. A
l’exception de quelques bureaux de représentation,
cet événement a marqué la fin de
l’engagement direct des banques étrangères,
interdites de participation, dans le système
financier iranien.
L’adoption des principes bancaires
islamiques, en 1984, marque une seconde étape.
Le système bancaire, réglementé par l’Interset
Free Banking Law, a conservé cependant
certaines particularités de manière à
satisfaire aux exigences des politiques
gouvernementales. L’autorisation donnée
à la Banque centrale d’Iran (Bank Markazi)
de fixer un taux d’intérêt plafond et un
taux d’intérêt plancher afin de répondre
aux orientations de la politique économique
est, par exemple, contraire aux principes
des banques islamiques.
La banque Markazi émet la monnaie, contrôle
l’activité des banques commerciales,
applique avec rigueur les directives du
gouvernement sur le contrôle des changes et
l’octroi des devises au commerce extérieur.
Elle représente également le pays auprès
des créanciers internationaux, avec
lesquels elle avait renégocié les termes
de la dette extérieure iranienne en 1994.
L’actuel gouverneur, Dr Nourbakhsh, est
reconnu pour son soutien au gouvernement
Khatami et défend la libéralisation
progressive du pays.
Les banques ont pour activité principale de
collecter l’épargne nationale et
d’accorder des prêts pour assurer le
financement du développement économique.
Sur la base des principes islamiques, la
banque devient associée de l’emprunteur
et se rémunère par rapport à la marge bénéficiaire
qu’elle anticipe sur le projet.
La priorité étant attribuée aux sociétés
publiques, les crédits au secteur privé
restent limités. Ils sont en outre quasi
exclusivement destinés à l’industrie
manufacturière, aux mines, au logement, au
commerce et aux services, à l’agriculture
et aux exportations non pétrolières.
En tête des banques commerciales, tirées
par la banque Melli, la plus importante
d’après le montant des dépôts bancaires
avec 33,6 % des dépôts iraniens en 1997,
se trouvent la banque Sepah (la plus
ancienne, créée en 1924), la banque
Saderat, la banque Refah Karegaran, la
banque Tejarat et la banque Mellat. Les
banques spécialisées sont la banque
Keshavarzi (la banque de développement
agricole), la banque Sanat va Madan (la
banque de développement industriel et
minier), la banque Maskan (la banque du
logement), la banque Towseh Saderat (la
banque pour le développement des
exportations).
Les banques étrangères, uniquement autorisées
à ouvrir un bureau de représentation, sont
une trentaine, les plus nombreuses étant
les banques allemandes, françaises,
japonaises et suisses. Du côté français,
toutes les grandes banques sont représentées
à Téhéran, dont le Crédit Lyonnais et
Société Générale..
Les banques internationales ont en revanche
continué à opérer (hors territoire) avec
l’Iran, exclusivement pour les financement
des échanges commerciaux : préfinancements
à l’exportation de pétrole et de
produits pétrochimiques, opérations
documentaires à court terme et opérations
à moyen terme en crédit acheteur.
L’activité de financement de projet tend
également à se développer.
Reconnu pour sa sous-bancarisation, son système
de supervision peu rigoureux et son cadre réglementaire
trop rigide, le système bancaire tend à évoluer
depuis le début de la décennie, sous
l’impulsion de Rafsanjani et de Kathami.
D’importants efforts ont été réalisés
pour harmoniser et actualiser de façon régulière
les données comptables. Des dispositions
ont également été prises pour décloisonner
le secteur, l’ouvrir aux établissements
privés (autorisés à effectuer toutes les
opérations, excepté la collecte de dépôts)
et favoriser la concurrence. Le taux de rémunération
des dépôts, auparavant identique pour
toutes les banques, est à présent fixé
librement par ces dernières (dans la limite
toutefois d’une bande déterminée par la
banque centrale). D’autre part, les
autorités iraniennes ont en projet
d’autoriser les investissements étrangers
dans le secteur bancaire (avec prise de
contrôle à 100 %), mais seulement dans les
zones franches et aux conditions de la loi
islamique.
La
Bourse de Téhéran
|
Fondée
en 1968, la Bourse de Téhéran n’a
repris sérieusement son activité que
depuis 1988, après 10 ans de sommeil.
Y sont actuellement cotées 250 sociétés.
Les privatisations des 2 dernières
années ont donné du volume au marché,
qui tend à se développer.
La rigueur monétaire apparue après
la crise financière de 1994 a également
favorisé cette tendance en incitant
les entreprises iraniennes à y lever
des fonds. En outre, l’autorisation
accordée aux exportateurs, depuis
mars 1998, de céder leurs devises aux
importateurs sur un marché organisé
devrait avoir des retombées positives
sur la Bourse de Téhéran.
L’insuffisance de l’information
financière disponible et l’absence
de réglementation clairement définie
restreignent cependant le développement
du marché boursier. Les autorités de
tutelle ont en conséquence initié
une réforme, visant à renforcer le
cadre légal et à accentuer les contrôles.
Les
Taux de Change Iranien
La
convertibilité extérieure du
rial iranien (IRR) est étroitement
contrôlée, ce qui donne lieu à
l’existence de plusieurs taux de
change parallèles :
-
le taux de change
flottant officiel : il est fixé
à IRR 1 750 pour USD 1. Il
s’applique aux recettes pétrolières
et gazières, aux importations de
biens et services de première nécessité
ou liés à de grands projets
nationaux, aux paiements du service de
la dette
-
le taux de change à
l’exportation : il est fixé à
IRR 3 000 pour USD 1 depuis mai 1995.
Il s’applique aux exportations non pétrolières
ainsi qu’aux importations et aux
transactions courantes qui ne sont pas
concernées par le taux précédent
-
le taux de change TSE,
qui se détermine indirectement sur le
Tehran Stock Exchange : il se calcule
en additionnant le taux de change à
l’exportation à la valeur du
certificat de droit à
l’importation.
Ce
certificat est délivré aux
exportateurs de produits non pétroliers
qui, après avoir converti leurs
recettes étrangères, obtiennent en
contrepartie le droit d’importer
pour une valeur équivalente de
marchandises. Ils peuvent négocier
ces certificats sur le TSE et les céder
à des agents désireux d’importer
des biens, autorisés à
l’importation mais pour lesquels
l’Etat n’a pas jugé nécessaire
de leur allouer des devises. Fin 1998,
ce certificat se négociait à IRR 2
800 par USD, ce qui met le taux de
change à IRR 5 800 pour USD 1.
Fin
juillet 1999, au taux officiel, FRF 1
cotait IRR 285 et EUR 1 valait IRR 1
873. Au taux à l’exportation, FRF 1
cotait IRR 490 et EUR 1 valait IRR 3
217.
A
la même date, sur le marché noir
(taux extérieur du rial), USD 1
se négociait à IRR 9 400.
ÉVOLUTION
DES COURS CONTRE LE DOLLAR (EN
IRR)
Sources
: IFI - Estimations et prévisions
Crédit Lyonnais (DEEF)
|
Taux
de change officiel
flottant
Taux
de change export
(moyenne)
Taux
de change boursier (fin
de période)
Taux
de change parallèle (fin de période)
Taux
de change moyen pondéré
|
1996-97
(1375)
1
750
3
000
2
118
|
1997-98
(1376)
1
750
3
000
3
189
|
1998-99
(1377)
(e)
1
750
3
000
5
800
8
250
4
289
|
1999-00
(1378)
(p)
4
890
|
(e)Estimations.
(p)
Prévisions.
|
|
|
|
|
Un
Marché aux Dimensions Étonnantes
|
Selon
le dernier recensement (1996),
l’Iran compte plus de 60 Millions
d’habitants. Jeune (60 % des
Iraniens ont moins de 25 ans),
relativement urbanisée (avec un
taux de 62 %) malgré la présence
de nombreuses tribus de nomades,
la population fait montre d’un
dynamisme démographique
remarquable (même s’il a
tendance à s’émousser) :
elle a gagné près de 10 Millions
d’individus entre 1986 et
1996. Environ un quart des
habitants est actif et un tiers
exerce ses fonctions dans le
secteur privé. L’Iran abrite
un grand nombre de minorités
(les Turcs ou Azéris, qui représenteraient
un tiers de la population, mais
aussi les Kurdes, les Arméniens...)
qui forment avec les Perses (le
peuple du Fars, majoritaire) une
mosaïque de cultures et de
traditions.
Quant au revenu par habitant, en
prix constants de 1982-83, il
n’a progressé que d’environ
20 % entre 1990-91 et 1996-97.
Si le salaire minimal
journalier, qui était fixé à
IRR 10 051 en 1998-99 (soit USD
172 au taux de change officiel
de USD 1 = IRR 1 750), a connu
une augmentation de 18,5 % par
rapport à 1996-97,
l’inflation (variant entre 20
et 30 % par an) a eu tôt fait
d’en supprimer les effets bénéfiques.
La faiblesse des traitements des
fonctionnaires a notamment
conduit à la formation, puis à
l’essor, d’une économie
informelle dont la taille peut
être estimée à plus de 20 %
du PIB.
Comme dans beaucoup de pays en développement,
les richesses sont très inégalement
réparties. On évalue la frange
aisée (celle qui possède 70 %
des richesses) à moins de 10 %
de la population. La fin de la
guerre avec l’Irak a vu la
montée en puissance de cette
classe dite fortunée.
Peu de statistiques sont
disponibles sur l’équipement
des ménages. On sait que 6 Millions
de personnes sont abonnés au téléphone.
La télévision serait présente
chez 80 % des foyers dans les
milieux urbains et 55 % dans les
campagnes. Le parc automobile
est évalué à 5 Millions de véhicules.
Autre élément à noter : à
peu près 80 % des Iraniens sont
propriétaires de leur
habitation.
Que dire du consommateur iranien
? Il est un et multiple. Il est
très difficile d’analyser ses
habitudes de vie dans la mesure
où de nombreux critères
interviennent dans ses choix :
degré d’occidentalisation,
appartenance à un groupe
ethnique... Les mélanges des
diverses cultures interdisent
toute référence à un
consommateur type.
Même si la fin de la guerre
Iran-Irak a réveillé une
avidité évidente de consommer
des produits modernes (mais peu
coûteux, la qualité pouvant être
moyenne), les difficultés pour
pénétrer le marché iranien
ont entraîné une hausse des
prix des produits occidentaux
qui sont devenus inaccessibles
à la majorité de la
population.
Il convient aussi de souligner
le niveau d’éducation élevé
des Iraniens, leur accès aisé
à une médecine de qualité et
la richesse de la vie culturelle
(qui se conforme au code de
conduite chiite).
Une
Distribution "De
Tradition"
|
La
distribution iranienne
est fortement éloignée,
aussi bien dans la forme
que dans l’esprit, du
modèle occidental. Elle
est très atomisée : de
multiples magasins,
alimentés par des réseaux
de grossistes, intermédiaires,
propriétaires, offrent
leurs services dans les
cités et les campagnes.
Les hypermarchés,
supermarchés, chaînes
de points de vente sont
quasi inexistants. On
rencontre toutefois des
supérettes dans
certaines grandes
villes.
Selon le PEE, il
existerait 3 chaînes
qui pourraient être
comparées à ce qui se
pratique en Occident :
Refah (créée par le
gouvernement), Naft (émanation
du ministère du Pétrole)
et Ghods (dont le propriétaire
est la Fondation des déshérités).
Le problème de
l’exclusivité reste
cependant entier dans ce
pays où le commerce se
développe sans véritable
contrôle.
Dans ce contexte, le
bazar et les bonyads
(fondations) constituent
les clés pour investir
le marché de la
distribution (des
organismes publics
peuvent aussi contrôler
certains circuits). <?XML:NAMESPACE
PREFIX = O />
Le
bazar
Le bazar fait partie des
institutions
traditionnelles de
l’Iran. Au coeur des
villes, c’est là où
l’argent et les biens
s’échangent, où le
commerce de gros ou de détail
est pratiqué, où
l’on rencontre de
petites fabriques
artisanales ou
industrielles. C’est
aussi un centre
financier et une
composante majeure de la
scène politique. De
nombreuses cérémonies
religieuses y sont également
organisées.
Le bazar est souvent
structuré de la façon
suivante : une rue exiguë
où se côtoient
boutiques, ateliers...
Chaque corps de métier
occupe habituellement un
espace assez précis et
s’installe en fonction
des complémentarités
avec les autres corps de
métier ou avec des
acteurs extérieurs
(mosquée...).
Les bazaris ont la
faculté d’exercer de
multiples activités : détaillants,
grossistes, banquiers.
Ils peuvent détenir
plusieurs échoppes, les
louer, fournir des crédits,
assurer le contrôle
d’un processus de
production, posséder
des entrepôts de
stockage, essentiels
pour les produits
agricoles. Autour de ces
bazaris, on trouve de
nombreux petits métiers
(colporteurs et autres)
qui font partie de la
vie bouillonnante du
bazar. Le bazar de Téhéran,
un relais essentiel du
pouvoir en Iran, domine
la distribution.
Les
bonyads
Les bonyads sont des
fondations qui, depuis
la Révolution,
s’impliquent avec
force dans le marché de
la distribution. Elles
sont souvent financées
par l’Etat, reçoivent
des donations et bénéficient
en général
d’exemptions fiscales.
On peut citer les
suivantes qui jouent un
rôle prépondérant :
-
Bonyad Mostazafan
et Janbazan (Fondation
des déshérités et des
mutilés de guerre): dotée
d’un budget de plus de
USD 10 Mds, elle contrôle
quelque 300 sociétés
dans de nombreux
domaines d’activité,
-
Bonyad Shahid
(Fondation des martyrs)
: elle détient une
centaine d’entreprises
du
secteur
économique et
commercial,
-
Astané Ghods
Razavi (Sanctuaire de
l’Imam Réza) : elle
est surtout présente
dans l’agro-alimentaire
et, à titre
d’information,
constitue le plus grand
propriétaire
terrien
du pays,
-
Bonyadé 15
Khordad (Fondation du 15
Khordad),
-
Bonyadé Maskan
(Fondation du logement),
-
Comité Emdadé
Emam Khomeini (Comité
de l’aide de l’Imam
Khomeini).
|
La
Foire de Téhéran
C’est
l’événement
commercial de l’année
qui se déroule la première
semaine d’octobre. La
dernière Foire, qui
s’est tenue du 1er au
10 octobre 1998, a
regroupé sur plus de
160 000 m2 près de 2
000 sociétés dont 504
étrangères (et une
trentaine de françaises
dont Alcatel, Bic, Seb,
Potain...). Si la Foire
est l’occasion de
nouer des contacts
d’affaires divers, son
principal intérêt réside
dans la possibilité de
vendre les matériels
exposés aux
importateurs locaux (grâce
à un décret du ministère
du Commerce). Dans les
faits, la plupart des
produits importés pour
la Foire sont prévendus
(les transactions se
seraient montées à
environ USD 120 Mns en
1998).
Les
Zones Franches
Il
existe plusieurs zones
franches dans le pays
dont principalement : 2
sur les îles de Kish et
de Qeshm dans le golfe
Persique et une près de
la frontière avec le
Pakistan, à Port
Chahbahar.
La
réglementation sur les
zones franches date de
1993. Ses principales
caractéristiques
peuvent être résumées
ainsi :
-
exonération des
taxes douanières,
-
possibilité
d’importer sur le
territoire national les
biens produits en zone
franche, mais seulement
en fonction de la valeur
ajoutée dégagée sur
place et de la valeur
des matières premières
locales,
-
aucune limite à
la participation étrangère
dans des sociétés
constituées dans ces
zones,
-
accès à la garantie de
l’Etat vis-à-vis de
l’investissement étranger
mais uniquement pour les
investissements approuvés
selon la procédure de
la loi de 1955
(cependant une loi adoptée
en décembre 1998, qui
n’a pas été encore
appliquée, semble
imposer une garantie du
gouvernement pour tous
les investissements étrangers
effectués dans les
zones franches),
-
libre transfert
des capitaux et profits,
-
exonération du
paiement de tout impôt
pendant une période de
15 ans.
Un
bémol : l’acquisition
de terrains n’est pas
possible pour les étrangers
(la location l’est).
Il
y a également une
quinzaine de zones économiques
spéciales qui offrent
des avantages
semble-t-il moins compétitifs.
Quant
aux montants
d’investissements
effectués par les étrangers
dans ces zones, les déclarations
et les statistiques
divergent. En tout état
de cause, les chiffres
devraient s’améliorer.
|
Publicités
et Médias
|
Dans
un contexte réglementaire
assez strict (l’Institut
de standard et de
recherches
industrielles -
ISIRI - supervise
la diffusion
publicitaire de
certains
produits), la
publicité se développe
lentement en Iran.
Les principaux
supports utilisés
sont :
-
les
panneaux
d’affichage répartis
au sein de la
capitale. Une
autorisation préalable
du ministère de
la Culture et de
la Guidance
islamique est nécessaire.
Ensuite, les sociétés
intéressées ont
l’obligation de
conclure des
contrats avec la
municipalité de Téhéran.
Les grandes
marques de
produits
occidentaux usent
fréquemment de
ce support,
-
la presse.
Les journaux
refusent dans la
plupart des cas de
publier des
publicités pour
des produits non
iraniens,
-
la télévision.
Elle diffuse
principalement des
spots vantant les
qualités des
marchandises
locales,
-
les radios.
Cette forme de
publicité a été
abandonnée après
la Révolution,
-
les bus. Là
aussi,
l’affichage ne
concerne que des
produits iraniens,
-
les
panneaux électroniques.
Ils perdent leur
vocation
commerciale pour
se tourner vers
des informations
sociales.
plusieurs radios
se partagent les
ondes, avec
quelques
informations en
langues étrangères.
Il existe par
ailleurs 5 chaînes
publiques de télévision,
dont une propre à
Téhéran.
La presse, quant
à elle, est contrôlée
par un Conseil de
la presse, émanation
du ministère de
la Culture et de
la Guidance
islamique. On
compte 10
journaux, 9 à Téhéran
et 1 à Mechhed.
Keyhan et Etélaat
sont les plus
anciens. Kayhan
International,
Tehran Times et
Iran News sont
publiés en langue
anglaise. Les
chiffres des
tirages n’ont
pas été évalués
mais il est
possible
d’indiquer que
l’offre est
largement inférieure
à la demande.
Plus de 100 revues
et magazines sont
édités,
principalement à
Téhéran. Les
quotidiens étrangers
restent difficiles
à trouver ;
seules quelques
revues non
iraniennes sont
vendues dans des
lieux spécifiques
(hôtels,
librairies...).
Intéressant : la
création récente
d’un quotidien féminin
Zan, de tendance
modérée.
|
|
Propriété
Industrielle et
Intellectuelle
|
Marques
L’Iran est adhérente à
la Convention de Paris. La
loi de référence en Iran
est celle sur
l’enregistrement des
marques et des brevets, en
vigueur depuis 1931.
Il est possible
d’enregistrer des
marques pour toutes sortes
de produits, qu’ils
soient industriels,
commerciaux ou agricoles
(7 catégories sont prévues
par la loi).
L’enregistrement n’est
pas possible pour :
-
le drapeau iranien,
tout autre drapeau
interdit à
l’enregistrement par les
autorités, de
même que les médailles
et insignes relatifs au
gouvernement,<?XML:NAMESPACE
PREFIX = O />
-
les représentations
des institutions
officielles (à l’instar
du Croissant-Rouge),
-
des mots, phrases
relevant des autorités,
-
tout ce qui est
contraire aux principes
moraux et islamiques,
-
une marque qui
entraîne un risque de
confusion dans l’esprit
du public.
Les entreprises étrangères
peuvent enregistrer des
marques en Iran, sous
condition de réciprocité
par leur pays d’origine.
Tout individu est en droit
de contester
l’enregistrement d’une
marque (sur la base de la
copie ou de la similarité)
dans les 3 ans qui suivent
ledit enregistrement.
La validité de la
protection est de 10 ans,
renouvelable pour des périodes
identiques.
Dans le cas où une marque
ne serait pas utilisée à
des fins commerciales dans
les 3 ans de
l’enregistrement (et ce
pour une raison qui ne
trouve pas de
justification), toute
partie intéressée peut
requérir son annulation.
Brevets
La loi permet de breveter
:
-
l’invention
d’un nouveau produit
industriel,
-
la découverte de
nouveaux procédés ou de
nouvelles utilisations
dans les domaines
industriel
et agricole afin d’améliorer
les résultats existants
ou simplement de
produire.
Les formules et
compositions
pharmaceutiques ne peuvent
faire l’objet de brevets
(à l’exception des procédés
de fabrication).
Lorsqu’une invention émane
d’un chercheur employé
dans une société,
c’est cette dernière
qui est propriétaire du
brevet éventuellement déposé.
La contestation d’un
brevet auprès des
tribunaux iraniens est
possible pour :
-
manque de nouveauté,
-
contradiction avec
la loi,
-
usage seulement
scientifique et aucune
utilisation possible dans
les domaines industriel et
agricole,
-
aucune utilisation
dans les 5 années de
l’enregistrement.
La durée de protection
d’un brevet peut être
égale à 10, 15, voire 20
ans (maximum).
Les étrangers sont
autorisés à déposer des
brevets dans la mesure où
ils peuvent fournir la
preuve de la validité des
brevets délivrés par
leur pays d’origine.
Droits
d’auteur
Le
texte de référence est
la loi de la traduction et
de la reproduction des
livres, des revues et des
enregistrements sonores,
en vigueur depuis 1973.
Cette loi interdit les
reproductions de livres,
revues, disques et
cassettes dans leur forme
initiale sans le
consentement des ayants
droit ou de leurs héritiers
légaux.
Aucune
protection n’existe pour
les enregistrements
visuels. Les livres font
l’objet de nombreuses
reproductions illégales.
|
Horaires
d'Ouverture
|
Les
administrations ouvrent:
de
8 h-8 h 30 à 16 h. Elles
ferment
le jeudi après-midi et le
vendredi.
Les
ambassades, les représentations
d’entreprises étrangères
et certains départements
internationaux
d’entreprises
iraniennes ferment plutôt
le
vendredi et le samedi.
Heure
locale
Heure
de Paris + 2 heures 30
(en général: car
l'Iran change son heure d'été
et d'hiver avec parfois un
décélage avec les autres
pays. Dans ce cas: + 1
heure 30
Langues
parlées
|
Le
farsi est la langue
officielle.
La
pratique de
l’anglais est très
répandue dans les
milieux
d’affaires.
Le
français est
parfois parlé.
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