Téhéran

Le mont DAMAVAND qui domine Téhéran par plus de 5850 mètres.
Placé à une altitude de 1300m environ, capitale de l'Iran, Téhéran bénéficie d'une situation privilégiée au carrefour de la route Est-Ouest qui longe le piémont de l'Elbourz et des voies menant aux oasis de l'Iran central et aux bassins du Fars. Rhagès formant aujourd'hui les faubourgs de l'agglomération téhéranaise, exploita cet emplacement dès l'Antiquité.

Sa ruine au XIII siècle, lors de l'invasion mongole, entraîna la migration du centre urbain vers Téhéran, jusqu'alors gros village de jardiniers voués aux cultures maraîchères pour l'approvisionnement de la ville. La première enceinte, fut édifié par Shah Tahmaseb en 1553. A la fin du XVIII siècle, Téhéran, ville d'une quinzaine de milliers d'habitants, fut choisie comme capitale par Mohammad Shah Qadjar (1779-1797), fondateur de la dynastie des Qadjar. La désignation de Téhéran rejoint aussi une tradition de capitale nordique déjà bien ancrée dans la pensée politique iranienne.

A partir de 1925, par sa vigoureuse politique de centralisation et de contrôle effectif du pays, Réza Shah créa les conditions d'un essor extraordinairement rapide : 540.000 habitants en 1939, 1.600.000 en 1956, 2.700.000 au recensement de 1966, 6.042.000 en 1986 et plus de 14.000.000 en 1999. Cette cadence accélérée a fait de Téhéran un phénomène urbain exceptionnel, d'une rapidité de développement inégalée dans le Moyen-Orient. Les activités tertiaires y emploient l'essentiel de la population. Au début des années 1930, Réza Shah a surimposé à l'ancienne ville un damier géométrique de larges avenues; celui-ci lui donne une physionomie très moderne et a servi de base à toutes les extensions ultérieures. Les aspects orientaux se retrouvent dans les étroites ruelles recoupées, dans la partie ancienne, par ce quadrillage.

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Téhéran sous la neige - Février 2001


Une des Périphérique de Téhéran.

La place AZADI (liberté).

Aperçu d'un des jardins publique de Téhéran. Il en existe environ une centaine.